Le risque de mortalité lié à l’obésité est sous-estimé dans la plupart des études parce que celles-ci s’appuient sur une seule mesure de l’indice de masse corporelle et non sur les variations de poids sur de plus longues périodes, selon des travaux publiés lundi.
Les études qui ne font pas de distinction entre les personnes n’ayant jamais dépassé un poids normal et celles qui ont été obèses ou en surpoids avant de maigrir sont trompeuses, car elles ne tiennent pas compte des effets durables sur la santé d’un excès pondéral.
En outre, un amaigrissement résulte souvent d’une maladie, précisent ces chercheurs dont les travaux paraissent dans l’édition en ligne des Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences..
Source: Le Matin