La compensation des baisses de revenu induites par des médicaments dont le brevetage est parvenu à échéance se trouve résolument au centre des analyses sur la grande industrie pharmaceutique. Cela se traduit directement dans les chiffres du groupe Novartis publiés cette semaine et ceux de Roche attendus demain.
Un constat vieux de trente ans. Ce qui est étonnant pour ceux qui ont un recul historique sur ces choses, c’est l’inéquation entre le bilan et la relative absence de débats que cela suscite. Doit-on se résigner à ce que l’innovation ne parviennent plus aux patients à cause de l’inaptitude de notre industrie à innover ? Comment peut-on expliquer la dichotomie entre la créativité académique suisse et l’insuffisance de son innovation industrielle dans ce secteur ?
C’est un problème qui, en fait, dépasse largement nos frontières mais qui nécessite certainement une nouvelle forme de partenariat entre les différents acteurs du monde biomédical.