Mardi soir, le plénum sédunois a accepté deux crédits d’engagement synonymes de premières pierres pour l’arrivée de l’EPFL dans la capitale.
Il y a eu beaucoup de questions mardi soir lors du plénum de la capitale au moment d’examiner deux crédits d’engagement. Le premier de 12 millions de francs concerne la transformation des anciens bâtiments Val Rhône à la rue de l’Industrie. L’autre devisé à 1.2 millions de francs est lié à la rénovation partielle de l’Ancien Hôpital. Pour rappel, ces deux montants sont en rapport avec l’arrivée prochaine de l’EPFL dans la capitale. EPFL qui prévoit d’occuper le bâtiment de la rue de l’Industrie tandis que les locataires actuels (l’Espace Création et Hydro Exploitation) déménageront provisoirement à l’Ancien hôpital.
“Quelles seront les implications en matière de mobilité? Des parkings? Cette arrivée de l’EPFL va-t-elle freiner d’autres projets? Que se passera-t-il le jour où l’EPFL partira? Que va-t-il advenir de l’Ancien hôpital par la suite”, ont demandé les différentes formations politiques du Conseil général. Le président Marcel Maurer a su répondre à toutes les interrogations: “Il est question de rénover des bâtiments qui appartiennent à la Ville de Sion. Les risques sont donc modérés. Ces deux crédits sont la première pierre de l’arrivée de l’EPFL”.
Au final, les deux crédits d’engagement ont été acceptés à l’unanimité. Toutes les formations politiques s’engagent pour ce projet. Certains ont cependant demandé à l’avenir de ne plus mettre le Conseil général devant le fait accompli, de mieux planifier la suite des démarches afin que le plénum puisse étudier en détail les différents éléments et également de ne plus céder aux pressions du Canton.
Par David VAQUIN dans Le Nouvelliste