Ce sont tous mes amis de Lonza avec qui j’avais travaillé d’arrache-pied pour convaincre TMC de nous confier la production de leur premier produit, la bivalirudine (devenu Angiomax ou Angiox) que je salue.
La bivalirudine est un médicament anticoagulant intraveineux, inhibiteur réversible de la thrombine. C est un peptide de 20 acides-aminés dont la séquence est la même que la partie active de l’hirudine, conçu pour limiter les risques de saignement propre à cette dernière.
La bivalirudine, c’est également une histoire qui a commencé chez Biogen, qui a été ensuite portée par TMC, avec conviction et professionnalisme (Bravo à Clive Meanwellet son équipe!) qui a rapproché cette société de Lonza et d’UCB Bioproducts, et les a même réunis. C’est aujourd’hui un produit, qui a permis le développement d’un portefeuille suffisamment intéressant pour que Novartis l’acquière pour 9.7 milliards.
Bien belle aventure !