Nous ne sommes guère habitués à des nationalisations, même pour des raisons d’ordre supérieur. C’est pourtant ce qu’a proposé le parti socialiste suisse afin d’améliorer l’approvisionnement en génériques, en médicaments standards et en nouveaux antibiotiques. Raison avancée : il manque actuellement un médicament sur 13 et la situation menace de s’aggraver en raison de la «logique de profit des groupes pharmaceutiques».