Il est des éclairages qui marquent, des questions qui vous interpellent. J’en partage deux avec vous.
Robert Ruttmann d’Urban Connect AG (ZH) s’interrogeait à l’occasion de la remise des prix du Masschallenge (et quelques jours avant de recevoir le prix EY d’entrepreneur émergeant de l’année, un immense bravo à lui !) de l’aversion du suisse au risque. Nous étions entourés de PME et de sociétés établies… nous rappelant que derrière chaque société se cachent des hommes et des femmes, des entrepreneurs qui ont pris le risque de se lancer et de développer leurs activités. Quand on connait le fabuleux tissu industriel suisse, ne doit-on pas célébrer le caractère entrepreneurial de ce pays, qu’il soit incarné par des suisses ou des personnes ayant compris le terreau exceptionnel qu’offre notre pays.
Un deuxième vint de Paul Gonin, un jeune brillant à la carrière stellaire, qui rappelait une chance que j’avais mal perçue, celle de sortir d’études de qualité exceptionnelles, non endettés du fait du très faible écolage. Et Paul de souligner qu’en France, ses collègues de promotion devaient s’engager dans des activités bien rémunérées pour rembourser leurs dettes, alors que les étudiants de notre pays s’appuyant sur une situation financière bien plus favorable, avaient le “luxe” de pouvoir prendre bien plus de risque et de se lancer dans des activités entrepreneuriales.