L’économie suisse ralentit, et ce n’est pas fini…

Parmi les économistes sondés par l’ats, un consensus se dégage pour évoquer une stagnation.

Chez Julius Baer, on table sur une croissance de «0,0» du produit intérieur brut réel (PIB) au premier trimestre 2015 par rapport au précédent. «Un chiffre négatif pourrait être donné, mais ce serait un peu exagéré», indique Janwillem Acket, chef économiste. Le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) doit annoncer vendredi ses estimations de l’évolution du PIB lors des trois premiers mois de l’année.

Les effets négatifs de l’abandon du taux plancher du franc face à l’euro par la Banque nationale suisse (BNS) le 15 janvier sont plutôt attendus pour le deuxième trimestre. «Pendant le premier trimestre, seul un début d’effet est apparu en février. Pour les trimestres suivants, beaucoup de choses dépendront de la force et de l’évolution du franc», développe-t-il.

Et de préciser que pour l’instant, le choc monétaire provoqué par la décision de la BNS est seulement visible vis-à-vis de la zone euro, mais pas de la zone dollar et des pays émergents. «A la longue, le facteur de la demande extérieure reste plus important» que le facteur franc, rappelle Janwillem Acket.

Il faut donc être prudent avec tout scénario catastrophique, assure l’expert. Par exemple, les chiffres ont été corrigés et revus à la hausse dans le secteur du tourisme, grâce aux touristes venus d’Asie…

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