Le clin d’oeil de PECUB: Vitesse de pensée

Le clin d’oeil de PECUB: Vitesse de pensée

La pensée s’exprime selon toutes sortes de langages et supports sans nom. La pensée a son origine, quelque part de pas bien défini. La pensée est sans intérêt, les penseurs ne savent pas ce que c’est, et les non-penseurs en parlent sans légitimité. La pensée du sage est inutile et vit cachée loin de l’avis populaire.

Depuis que l’on évoque avec respect les facultés sensorielles de la matière gliale, le jus graisseux dans lequel flottent les nobles structures neuronales, on peut avancer le prédicat du lieu de départ d’une potentielle pensée, la glie. Quelque part dans la somme des masses gliales, masses de stockage des informations captées par le corps humain. En communication permanente avec les sensations.

Le système dominant propose une pensée unique, par confort de gestion, et stérilise toute forme de pensée divergente, source de questionnement et de doute. Epicure nous avait pourtant avertis, « si tu penses comme les autres, alors tu ne penses pas ». Il nous avait aussi ouverts au processus de l’imagination, il y a les pensées et les inter-pensées qui nous permettent la création de nouvelles pensées.

C’est dans cette explication de la pensée par l’imagination que se cache la véritable puissance du cerveau humain. La vitesse d’anticipation. Voir les choses avant qu’elles n’adviennent, par simple déduction, permet l’affirmation du poète, le vide circule plus vite que la matière. L’imagination va plus vite que la lumière.

Pierpaolo Pugnale

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