Peste et choléra. Le médecin errant de l’histoire aura lâché son message. En mélangeant plantes, fleurs, fruits, graines et écorces dans son mortier, il aura précédé de quelques siècles notre génial Alexander Fleming. Avec son instinct de l’hygiène, il aura certainement inspiré notre magnifique Ignàc Fülöp Semmelweis. Avec sa curiosité à vouloir comprendre d’où viennent les maladies, il était Louis Pasteur et Robert Koch avant l’heure. Et pour rire du dérisoire de l’humanité, il nous aura proposé quelques visions et scénarios d’avenirs possibles.
Qu’il soit réalité historique ou métaphore à faire peur, Nostradamus est d’une pertinence évidente aujourd’hui. Notre esprit industriel qui cherche sans réfléchir, à remplacer le naturel par de l’artificiel, nous fera perdre toute maîtrise du vivant. Quand tout sera artificiel, il n’y aura plus rien de vivant. Toute cette nature incroyable de diversité sera remplacée par du « data ». La matière vivante des champs par les data-machines des villes.
Si notre collectivité fait le choix de l’intelligence artificielle, l’intelligence naturelle sera négligée, et puis définitivement oubliée. A moins qu’une data-peste ou un data-choléra ne surviennent et qu’un Nostradamus providentiel nous commande de tout brûler.
Nostradamus le retour ?
Pécub