Quand l’enfant ouvre ses sens à l’apprentissage, qui décide des sujets, des méthodes et des matières ? Psychologies, pédagogies, philosophies, politiques, sociologies, médecines, technologies, économies, toutes sciences humaines qui proposent ou imposent les évolutions ou les révolutions, et forgent nos identités personnelles et communautaires.
Quand l’humain sera-t-il définitivement abouti ? Dans un environnement d’existence parfait ? Dans sa relation avec la nature vertueuse ? Questions sans réponses. D’ailleurs ces questions ne se posent pas. L’ignorance confortable.
Quand l’enfant ouvre ses sens à l’apprentissage, quelles éducations privilégier, quels enseignements bienvenus favoriser, quels dynamismes de changement mettre sur le métier ?
Aujourd’hui les impressionnantes avancées des connaissances nous offrent des choix, des chances, des opportunités. Celles de donner à nos enfants tous les outils nécessaires pour qu’ils deviennent Einstein, Mozart, Galilée, Shakespeare, Edison, Picasso, Léonard de Vinci, Pasteur, Epicure, Jules Verne, Archimède ou Saint Exupéry.
Il nous est possible, si on le décide, de vaincre la bêtise. Si on le décide, tous nos enfants peuvent devenir des génies. A plein potentiel, à illimitée imagination, dans le bonheur de la création. A chacun son territoire d’exploration et d’invention. Une nouvelle ère, celle où tout le monde par la magie des apprentissages, devient doué pour quelque chose.
La porte de la douance est ouverte. On y va ? On n’y va pas ?
Pierpaolo Pugnale, philosophe
Très chouette article. Cela me fait penser à un documentaire récent sur les parents qui choisissent d’accompagner leurs enfants sur le chemin de l’apprentissage de la vie sans les brusquer, en les laissant cheminer à leur rythme et au gré de leurs envies. Au final, tout le monde apprend à lire et à écrire et à compter parce qu’ils en ont besoin pour étudier leur domaine de prédilection. Et les gosses choisissent de pousser leurs talents jusqu’au maximum. Un vrai bonheur:)