«Le miracle suisse». C’est sous cet intitulé que France 2 a consacré la 43e édition de son émission documentaire «Un œil sur la planète» à la Suisse lundi soir 16 décembre. Durant deux heures, les journalistes français ont vanté les mérites de notre pays en le parcourant d’est en ouest, et en rangeant ses atouts sous trois volets: notre réseau d’entreprises – «Les rois de l’export»; notre système éducatif – «La recette anti-chômage»; notre «vraie démocratie». (…)C’est avec une série de chiffres que le reportage commence: pour la cinquième année consécutive, la Suisse est classée en tête du classement mondial de la compétitivité où la France occupe, elle, la 23e place. La Suisse est aussi considérée comme la nation la plus innovante quand la France parvient péniblement à la 20e place. Le PIB par habitant y est presque deux fois supérieur à celui de la France. Quant à l’indice du développement humain, la Suisse distance aussi l’Hexagone dans les mêmes proportions: Suisse 9e, France 20e. Enfin, cerise sur le gâteau: d’après l’ONU, au classement mondial sur le bonheur, la Suisse est 3e quand la France dégringole à la 25e place.

Was a very good documentary indeed. I am constantly amazed by the shortsightedness of French Legislators. Too much unemployment? Simply make it very hard to fire people. Families cannot afford rents? Make it very hard (and even illegal in winter) to kick them out of other people’s property even if they don’t pay. France’s Economy is uncompetitive? Just ask people to “buy French”. Have a budget deficit? Just print more money. OK, they can no longer do the latter because the Germans control the Euro press, but you get the idea- I am expecting any day a French Law that will decree people to be wealthy, employed and happy. The tragedy is that we live in a “winner takes it all” common Market. I am not convinced that having more “direct democracy” as in Switzerland is really relevant here. Such things are rather a consequence of having a wealthy, well-educated and economically literate population. The problem is rather that the French are paralyzed by beliefs in their national economical myths (see above).
Too bad the documentary was broadcasted late in the evening.