Composyt Light Labs veut faire mieux que Google en matière de lunettes connectées

Composyt Light Labs veut faire mieux que Google en matière de lunettes connectées

 

La paire de lunettes que présente Mickaël Guillaumée semble a priori standard. La monture est discrète, les verres sont transparents. Pourtant, lorsqu’on les dépose sur son nez, des informations rouges et lumineuses flottent devant le visage. Composyt Light Labs est une start-up de l’EPFL issue du laboratoire des dispositifs photoniques appliqués, qui veut développer une paire de lunettes connectées, style Google Glass, version EPFL.

L’équipe d’ingénieurs a intégré dans une branche de lunettes – conçues par le bureau de design Morel Lunettes – un projecteur laser ultra-miniaturisé développé par une autre start-up de l’EPFL, Lemoptix. Celui-ci projette des images sur un verre totalement transparent et traité avec un film holographique qui permet à l’information d’être réfléchie en direction de l’œil.

La start-up, qui fait partie des deux gagnants de la dernière étape du Venture Kick, a développé un procédé qui a l’avantage de diffuser de l’information en sur­impression sur un champ de vision de 40 degrés, et cela sur n’importe quelle paire de lunettes de vue…

Toutes sortes d’applications sont déjà imaginées. «Les flèches d’un itinéraire ou des e-mails pourraient s’afficher en superposition de la réalité. Un coureur pourrait s’entraîner avec un avatar en surimpression», prévoit déjà Mickaël Guillaumée, qui cherche aussi à développer des applications pour les personnes atteintes de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), première cause de malvoyance chez les plus de 50 ans. «Une petite caméra permettra d’agrandir une image et de la renvoyer sur les lunettes.»

Composyt Light Labs prévoit une commercialisation d’ici ­quelques années. «Nous devons ­améliorer la résolution, diminuer la consommation d’énergie du système et permettre d’afficher d’avantage de couleurs que le rouge», relève Mickaël Guillaumée.

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