Des rats paraplégiques qui retrouvent l’usage de leurs pattes postérieures après quelques semaines de thérapie: voilà la prouesse à laquelle était parvenue une équipe de l’EPFL en 2012 déjà. Ces chercheurs viennent désormais de décortiquer les mécanismes en jeu dans cette récupération, qui nécessite un profond «recablage» du système nerveux. Grégoire Courtine, chef d’unité au Centre de neuroprothèses de l’EPFL localisé à Campus Biotech – Genève, décrypte ces découvertes, publiées dans l’édition du 19 mars de la revue Nature Neuroscience.
Belle start-up en perspective?