Des chercheurs comme Jean‑Marc Lemaitre, de l’Inserm à Montpellier, sont désormais convaincus que le vieillissement cellulaire peut être inversé, grâce à la reprogrammation cellulaire. Ce domaine, jadis marginal, a franchi une étape décisive : les cellules sénescentes recevront un traitement visant à restaurer leur fonctionnement juvénile.
Au cœur de cette révolution scientifique, des startups et biotechs se positionnent pour traduire ces découvertes en applications concrètes. Elles développent des médicaments ciblant la réparation de l’ADN, l’élimination des cellules sénescentes et la modulation de voies métaboliques liées à l’âge. L’objectif ? Agir non seulement sur les maladies liées au vieillissement, mais sur le processus même du vieillissement, en ciblant ses mécanismes biologiques fondamentaux.
Ces approches visent à prévenir un large éventail de pathologies – du cancer aux troubles neurodégénératifs en passant par les maladies cardiovasculaires – en ciblant les causes profondes du vieillissement. Bien que la recherche soit encore en phase préclinique pour la plupart de ces traitements, les résultats actuels offrent un espoir tangible : transformer le vieillissement en une condition traitable, ouvrant la voie à une médecine centrée sur la longévité en bonne santé.