Un test sanguin pour détecter jusqu’à 13 types de cancer pourrait voir le jour d’ici à cinq ans au japon.
Ce projet de 7,9 milliards de yens (69 millions de francs) devrait notamment contribuer au dépistage des cancers du sein, de l’estomac, de l’œsophage, du poumon, du foie, de la vésicule biliaire, du pancréas, du côlon, de l’ovaire, de la prostate et de la vessie. Il pourrait aussi aider à détecter précocement des pathologies dégénératives dont la maladie d’Alzheimer.
Il s’agit de vérifier la présence dans le sang de micro-acides ribonucléiques (microARN), dont l’augmentation est supposée signaler le développement d’un cancer. Plus de 2500 variétés de ces molécules ont été recensées dans le corps humain et pourraient servir de «marqueurs» pour détecter différents types de cancers, une méthode beaucoup plus rapide que la batterie d’examens parfois lourds existant actuellement.