Le groupe agrochimique bâlois Syngenta a confirmé avoir reçu une offre de rachat non sollicitée de son concurrent américain Monsanto. Le conseil d’administration de la firme rhénane a rejeté l’offre de 449 francs par action Syngenta, estimant qu’elle sous-évalue les perspectives de l’entreprise.
«La proposition de Monsanto ne reflète pas les perspectives exceptionnelles de croissance offertes par la stratégie intégrée de Syngenta, ni le potentiel important de valorisation future de l’innovation dans le domaine des cultures et les positions de leader de l’entreprise», a déclaré le président du groupe Michel Demaré, cité ce vendredi 8 mai dans un communiqué.
Syngenta mentionne également les obstacles que pourrait rencontrer une fusion du point de vue du droit de la concurrence. Les rumeurs de rapprochement entre les deux groupes ont enflé depuis la fin avril, propulsant l’action Syngenta à un plus haut record de 351 francs le 4 mai. Le titre a clôturé jeudi à 332,70 francs.
Dans une note la semaine passée, les analystes de Credit Suisse jugeaient une union des mastodontes de l’agrochimie «peu probable», dressant une longue liste de réserves à l’égard de la transaction. Le principal obstacle se situe au niveau réglementaire, selon eux.
Pour Monsanto, la motivation première se situerait au niveau fiscal, ont-ils fait valoir. En septembre, Washington avait cependant dévoilé une série de mesures visant à dissuader les entreprises américaines de se domicilier fiscalement à l’étranger, après de vifs débats sur les pratiques dites de «corporate inversion».
Au cours de la même semaine (hasard du calendrier?), Le groupe agrochimique bâlois annonce qu’il va supprimer 116 postes sur son site de Monthey (VS) qui en compte 900 et va délocaliser une partie de ses activités à l’horizon 2016.
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