Si, comme le titrait le Temps, la suisse se contentait de “patiner” dans le dernier classement mondial des universités, nous pourrions y voir un pallier de croissance. Quand on y lit que des institutions de référence telles que l’EPFL y perdent 20 places ou l’UNIL 17, on ne peut que s’en inquiéter. Il ne s’agit pas de patinage, mais de recul sévère. Le mouvement n’est pas nouveau, l’année dernière déjà, le positionnement interpellait, j’en veux pour exemple le critère d’employabilité des jeunes diplômés EPFL, (un critère clef pour ce qui est du soutien attendu de la part de cette école à la dynamique industrielle) où l’école dévissait avec seulement 20% de score favorable. Le réveil de nos institutions n’eut pas lieu et c’est leur compétitivité qui est remise en cause. On ne pourra parler du seul effet Europe, l’ETH ayant maintenu son rang (bravo à elle).
Puisse ce ranking réveiller nos institutions qui s’appuient sur un corps professoral et des étudiants d’exception, un réveil essentiel tant leurs rôles respectifs en matière de formation, de recherche et d’innovation sont centraux pour la dynamique économique, entrepreneuriale et industrielle de la Suisse.
