Et si protéger notre cerveau passait par notre cœur ?
Une nouvelle étude clinique de grande ampleur, publiée dans Nature Medicine par Josef Coresh, Salim S. Virani et Rebecca F. Gottesman, vient confirmer un lien de plus en plus évident : mieux contrôler sa pression artérielle permet de réduire significativement le risque de démence.
Déjà connue pour ses effets sur la prévention des AVC, des maladies cardiovasculaires et la mortalité, la régulation de la tension artérielle se révèle également être une stratégie clé pour préserver les fonctions cognitives. Ce résultat est issu d’un essai clinique randomisé à large échelle, apportant un niveau de preuve robuste à cette relation cœur-cerveau. Cette découverte réaffirme l’importance d’une approche préventive et intégrée de la santé : ce que nous faisons aujourd’hui pour notre système cardiovasculaire peut influencer notre état cognitif de demain. Autrement dit, prévenir l’hypertension, ce n’est pas seulement vivre plus longtemps — c’est vivre mieux, plus lucide, plus autonome.
Une médecine de la longévité passe par l’interconnexion des organes, et le cerveau n’est jamais loin du cœur.