Présider l’Académie Suisse des Sciences Techniques (SATW) ? Pour quoi ?

Ce mardi, l’assemblée des délégués de l’Académie Suisse des Sciences Techniques (SATW) m’a confié la tâche de présider l’académie. Mais pourquoi m’engager ?

C’est d’abord parce que je réalise l’unicité du positionnement de la SATW au service de la société, avec une position neutre, mais engagée. Elle joue un rôle de phare, d’autant plus essentiel alors que nous sortons d’une période qui a ébranlé nos certitudes et qui appelle un renouveau. Ce renouveau ne profitera de la technologie que dans la mesure où elle est encadrée. La Suisse a besoin de repères. La SATW en est un levier essentiel. Nous devons restaurer une confiance raisonnée en la technologie. La crédibilité de la science et de la technologie a été mise à mal pendant la période de pandémie. A nous de prouver que les technologies font partie des solutions pour bâtir une société plus respectueuse de chacun.

Je vois cette fonction comme une continuité de mes responsabilités au sein de différentes fondations dont le but est de jouer le rôle de passerelle entre disciplines, entre acteurs. La SATW est à l’interface entre des mondes qui coexistent alors qu’ils pourraient bien plus collaborer, s’épauler : le monde industriel, le monde du savoir, le monde de la « clinique ». Autant de mondes que j’apprécie et découvre encore chaque jour, autant de mondes que je ne cesse de réunir, sachant qu’ils sont tous constitutifs de notre devenir.

Mais surtout, si je m’engage, c’est parce que j’estime que la SATW à travers son comité, ses membres et ses sociétés affiliées est porteuse d’une connaissance unique… et qu’ensemble nous pourrons influer sur le développement de notre pays, contribuer à créer ce monde nouveau auquel nous aspirons, plus respectueux de l’homme et de son environnement.

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