Une Sarthoise de 47 ans s’est réveillée suite à une amygdalectomie avec un accent anglais très marqué, sans jamais avoir vécu dans un pays anglophone. Ce changement vocal, persistant depuis plus de dix ans, a conduit au diagnostic du syndrome de l’accent étranger, une maladie neurologique extrêmement rare liée à un dysfonctionnement de la coordination de la parole après un choc cérébral ou une anesthésie.
Moins d’une centaine de cas sont recensés dans le monde, dont plusieurs survenus après un AVC ou un traumatisme crânien. Ce phénomène renseigne sur la complexité de la neuroplasticité et le rôle du cerveau dans le rythme, la mélodie et la coordination du langage, indépendamment de l’apprentissage linguistique.