Certaines personnes laissent une empreinte indélébile dans votre parcours professionnel, et Henri Bounameaux en fait incontestablement partie.
Engagé, généreux, direct et toujours enthousiaste, je l’ai rencontré pour la première fois lorsqu’il était doyen de la faculté de médecine. Il a été un lien essentiel avec Campus Biotech, que je dirigeais, toujours à l’écoute, soutenant sans réserve, et d’une grande clarté dans sa vision. Il incarne une personnalité qui forge des relations solides et durables.
Désireux de développer l’aspect translationnel de sa faculté, il m’a permis de lancer l’accélérateur translationnel de la faculté de médecine, une initiative qui a mis en lumière et soutenu de nombreux projets issus des laboratoires, et qui se poursuit aujourd’hui avec les i-teams, permettant aux membres de la faculté, PhD, postdocs, d’acquérir le langage industriel et de s’investir dans la création de projets et de start-ups.
Par la suite, lorsqu’il a pris les rênes de l’Académie suisse de médecine, je l’ai retrouvé alors que je reprenais la présidence de l’académie suisse des sciences techniques (SATW). Notre première action commune fut l’analyse de l’impact des technologies sur le monde médical. Henri Bounameaux a toujours été un bâtisseur de ponts, et il le restera dans ses nombreux engagements, qu’il continuera à gérer après avoir passé le flambeau de l’Académie à son successeur, le Professeur Arnaud Perrier. MERCI Henri !