ÉDITORIAL – Le Temps. Que serait-il advenu de Bestmile si elle avait vu le jour aux Etats-Unis? En juin dernier, cette question a traversé l’esprit des fondateurs de la start-up vaudoise, contraints de mettre la clé sous la porte faute de nouveaux financements. Ils n’auront sans doute jamais la réponse, mais le doute subsistera, tant leur concept de gestion de flottes de voitures autonomes était cité en exemple. Son principal défaut était sûrement d’avoir été trop en avance sur une technologie qui met plus de temps qu’escompté pour se concrétiser. Mais aussi, peut-être, d’être né du mauvais côté de l’Atlantique.