Alors qu’en ces temps, l’actualité nous montre que nous avons tellement de chemin à parcourir pour reconstruire nos communautés, la décision de la Fédération internationale d’escrime (FIE) de dispenser les athlètes de se serrer la main est profondément décevante.
La poignée de main est un signe de respect, une manière de montrer qu’on vient en paix. Elle est faite de l’estime que nous déclarons. Refuser de serrer la main à quelqu’un, c’est l’exclure de sa réalité.
A l’heure de la vogue du terme « éthique » dans nos sociétés occidentales et de l’éducation aux valeurs par le sport, rappelons que l’éthique, c’est d’abord le respect de l’autre et le sport un moyen puissant de jeter des ponts, de rassembler les gens et de façonner la paix.
Tolérer que des athlètes s’affrontent sans se respecter, néantise leurs valeurs et ne peut que contribuer à la noirceur d’un monde qui perd son humanité.