Plus de 30 millions de dollars.
C’est le coût cumulé des 10 médicaments les plus onéreux actuellement sur le marché en 2024.
Quel est leur point commun ?
Ils appartiennent tous à la même famille : les thérapies cellulaires et géniques. Et ils ciblent des pathologies parmi les plus complexes en neurologie, immunologie et hématologie.
Ces traitements incarnent une révolution thérapeutique : souvent administrés une seule fois, ils visent à corriger la cause même de la maladie — pas seulement à en soulager les symptômes.
Mais cette promesse a un prix.
Amener un nouveau médicament de cette catégorie jusqu’au patient représente un investissement colossal, estimé entre 314 millions et 4,46 milliards de dollars en R&D.
Et pour des traitements unitaires, ce coût se reflète directement dans le prix affiché.
Alors une question s’impose : Comment rendre ces thérapies de rupture accessibles et soutenables ?
Car derrière chaque avancée scientifique se cache un enjeu éthique, économique et sociétal.
Il ne s’agit pas seulement de guérir, mais de construire un modèle de santé capable d’absorber l’innovation sans creuser les inégalités.
L’avenir des biothérapies dépendra autant de leur efficacité… que de notre capacité collective à en repenser l’accès.