Selon une étude menée par l’Université de Genève et le CHUV, le côté du corps où apparaissent les premiers symptômes moteurs de la maladie de Parkinson (tremblements, rigidité, lenteur) influence fortement l’évolution des symptômes non moteurs.
Quand les symptômes débutent du côté droit du corps (atteinte de l’hémisphère cérébral gauche), les patients présentent un déclin cognitif plus marqué et une progression plus rapide vers la démence. En revanche, une atteinte initiale du côté gauche est associée à un risque plus élevé de troubles psychiatriques (anxiété, dépression, difficultés à reconnaître les émotions).
Cette étude, dirigée par Julie Péron (UNIGE) et Philippe Voruz (CHUV), souligne l’importance de prendre en compte l’asymétrie des symptômes dès le diagnostic. En adaptant la prise en charge (traitement, soutien psychologique), il est possible d’anticiper et de mieux répondre aux besoins spécifiques de chaque patient, améliorant ainsi leur qualité de vie.