Partant d’un constat: «Au nom de la «sécurité», l’épargne des Suisses finance principalement des dettes étatiques» des Conseillers aux Etat proposent en décembre dernier la création d’un «Fonds suisse pour l’avenir». Ils demandent ainsi au Conseil fédéral d’encourager les caisses de pension à consacrer 1% des moyens dont ils disposent à des «investissements porteurs d’avenir et potentiellement créateurs de valeur». Leur proposition: encourager les caisses à créer en commun ce «Fonds suisse pour l’avenir», qui assumerait la fonction d’intermédiaire au profit de toutes les caisses. Et qui investira dans des fonds de capital-risque spécialisés. Un petit pourcent: une prise de risque minimale. Et une énorme bouffée d’oxygène pour les start-up de notre pays, chiffrable en centaines de millions de capital-risque. Il y a dix jours, le gouvernement acceptait le postulat «Pour un meilleur développement des jeunes entreprises innovantes». Mercredi, il a annoncé son soutien à la création d’un «Fonds suisse pour l’avenir». Dans l’indifférence médiatique. Et pourtant: nous parlons de centaines de millions de francs pour nos entrepreneurs.
