La Suisse s’engage dans une nouvelle phase de recherche en intelligence artificielle : elle ambitionne de développer des systèmes dotés de capacités cognitives proches de celles de l’humain. Cette stratégie repose sur un consortium national réunissant universités, instituts de recherche et entreprises, avec pour objectif de positionner le pays parmi les leaders mondiaux de l’IA avancée.
Contrairement aux IA spécialisées actuelles, qui se limitent souvent à une tâche unique (reconnaissance d’image, prévision…), ces nouveaux systèmes visent à intégrer des fonctions de raisonnement, d’abstraction et d’adaptation. Le défi est à la fois technique — car modéliser la cognition humaine reste complexe — et éthique, puisqu’une telle IA pose des questions cruciales de responsabilité, de transparence et de souveraineté numérique.
La Suisse entend capitaliser sur ses forces : un enseignement supérieur de qualité, des infrastructures solides en matière de données, une tradition de recherche interdisciplinaire (informatique et neurosciences), et un cadre réglementaire stable. Il s’agit de concevoir une IA suisse à la fois fiable, éthique et compétitive à l’échelle internationale.
En résumé, le pays cherche à franchir une étape majeure en passant de l’IA spécialisée à l’IA générale, tout en maintenant un équilibre entre innovation technologique et valeurs fondamentales.


