SECO, BNS, KOF… Chacun ses chiffres. La conclusion reste la même. La période actuelle est délicate – Siemens vient de sabrer des dizaines d’emplois à Zoug – mais le pays ne devrait pas plonger en récession cette année.
Mardi encore, les économistes du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) ont réduit à 0,8% leurs prévisions de croissance du produit intérieur brut (PIB) sur 2015, alors qu’ils tablaient sur 0,9% depuis le mois de mars.
Leur vision reste deux fois plus optimiste que celle du KOF, l’institut de prévision conjoncturel de l’EPFZ, qui s’attend à une progression limitée à 0,4%. Et légèrement inférieure à celle de la Banque nationale (BNS), qui doit cependant refaire le point.
Cinq mois après l’abandon des mesures visant à empêcher le franc de s’apprécier au-delà des 1 fr. 20 pour un euro, le SECO évoque une «adaptation douloureuse de l’économie au franc fort». Mais pas (encore) la crise.