À quelques jours de la transition présidentielle, l’administration Biden a annoncé des restrictions sur l’exportation de puces destinées à l’intelligence artificielle. Si la mesure vise officiellement à protéger la sécurité nationale et à renforcer la compétitivité économique des États-Unis, elle pourrait affecter jusqu’à 120 pays, dont la Suisse.
Ces restrictions, ciblant principalement la Chine, ont suscité des critiques en Europe et dans l’industrie des semi-conducteurs. L’Union européenne, non directement touchée, a exprimé ses inquiétudes sur l’impact potentiel sur les partenariats transatlantiques. Nvidia et la Semiconductor Industry Association dénoncent une décision unilatérale qui pourrait freiner l’innovation et affaiblir la compétitivité mondiale des États-Unis.
Cette mesure soulève des questions majeures : protéger la sécurité nationale, oui, mais à quel coût pour l’innovation globale ?