À Genève, les appareils à imagerie médicale se multiplient comme des champignons dans les hôpitaux: entre 2014 et 2019, la hausse atteint 70% pour les CT-Scan, 54% pour les IRM et 33% pour les PET-Scan. Pour le conseiller d’Etat genevois Mauro Poggia, c’est trop. “Les Genevois sont suréquipés pour ce type d’investissements, il n’est pas nécessaire d’en rajouter”.
Depuis le 18 janvier de cette année, toute nouvelle mise en service d’équipement médico-technique lourd doit désormais être validée par le Conseil d’Etat, sur préavis d’une commission composée de représentants des autorités, des assurés, des établissements médicaux publics et privés et des médecins.