Privés de peau à certains endroits de leur corps et immunodéprimés, les grands brûlés sont extrêmement vulnérables face aux bactéries. Aujourd’hui, grâce aux progrès de la réanimation, ils meurent de moins en moins du choc induit par la brûlure. Leur décès est le plus souvent causé par des infections qui peuvent survenir plusieurs mois après l’hospitalisation. Les pansements utilisés pour soigner les brûlures constituent par ailleurs de véritables nids pour les microbes.
Pour combattre ces bactéries qui résistent toujours plus aux antibiotiques, un consortium de chercheurs suisses a travaillé sur un pansement biologique capable d’accélérer la cicatrisation des blessures, et surtout d’empêcher les bactéries de proliférer. Les scientifiques se sont attaqués à la redoutable bactérie Pseudomonas aeruginosa, principale responsable des infections et des décès chez les grands brûlés. Développé en partie à l’EPFL, le nouveau bandage vient de faire l’objet d’une publication dans Nature Scientific Reports.
Source: EPFL