Des médecins de l’Université de Pennsylvanie ont réussi à modifier génétiquement les lymphocytes T de 50 patients qui, une fois réinjectés, ont permis l’apparition de signes d’amélioration chez la moitié des patients, dont 50% de rémissions complètes. D’autres équipes dans le monde, dont celle du Prof George Coukos au CHUV, tentent d’adapter la méthode à d’autres types de cancers. Le Prof. Coukos a annoncé ce printemps le développement d’un vaccin contre le cancer ovarien qui a été produit selon une procédure similaire à celle employée par ses collègues américains. Le tout nouveau centre suisse du cancer qui ouvrira ses portes en 2016 sera pour le Prof. Coukos et ses équipes l’occasion de cibler d’autres cancers comme le mélanome ou le cancer du sein.
Source: Le Temps