Deux équipes de chercheurs — l’une américaine, l’autre chinoise — ont développé des fibres souples intégrant des capteurs capables de suivre le fonctionnement des organes dans le temps, tout en s’adaptant à leurs mouvements naturels. Ces implants innovants visent à réduire les contraintes mécaniques et les dommages potentiels liés aux dispositifs plus rigides.
Positionnés directement dans ou autour des tissus, ces implants suivent des signaux physiologiques (électriques, chimiques…) en temps réel. Leur grande flexibilité permet de limiter les frottements et les réactions d’irritation du tissu environnant. Cette avancée technique ouvre des perspectives majeures pour les diagnostics et le suivi thérapeutique — en cardiologie, neurologie ou encore pour les organes internes. Toutefois, des défis subsistent, notamment en termes de biocompatibilité à long terme, de stabilité des capteurs et de miniaturisation.