Les étudiant·e·s du Master en sciences biomédicales de l’Université de Genève enquêtent sur le marché de l’emploi en Suisse romande dans leur domaine : une façon d’améliorer leur employabilité et de planifier leur début de carrière.
Une myriade de postes
L’analyse de plus de 800 offres d’emploi publiées entre septembre 2021 et février 2023 sur le site jobup.ch ne laisse aucun doute : le master en sciences biomédicales répond à une forte demande. « J’ai été particulièrement étonnée de la variété et du nombre d’emplois auxquels nous pouvons accéder à la sortie de notre formation », s’enthousiasme Agnès, étudiante en première année de master. « Les domaines d’activité offrant le plus de postes pour un·e diplômé·e de notre master sont la qualité (32% des offres étudiées), le développement clinique (19%) et la recherche dans le secteur public ou privé (17%). »
La polyvalence au cœur de la formation
Le secret de la forte employabilité des étudiant·e·s réside dans le large éventail de cours qu’ils suivent. Sciences médicales, droit pharmaceutique et sciences de l’alimentation, mais aussi analyse et communication scientifique y sont activement enseignés. « Cette diversité est un atout indéniable dans des environnements de recherche scientifique ou de développement industriel en constante mutation », témoigne Célia, étudiante en deuxième année de Master et stagiaire en communication scientifique.
Une formation professionnalisante
Le cursus en sciences biomédicales expose largement les futurs diplômé·e·s au marché du travail. Les intervenant issus du monde professionnels sont nombreux. Dans le cadre de leur deuxième année de Master, les étudiant·e.s intègrent le monde professionnel durant des stages en laboratoire et en entreprise. Ils consolident leurs connaissances scientifiques, leur maîtrise des technologies de pointe et leurs compétences humaines. Ces précieux contacts avec leurs potentiels employeurs débouchent fréquemment sur des propositions d’embauche. « Cela présage le meilleur pour notre insertion dans le monde professionnel », conclut Bruno, étudiant de première année en master.