Une étude publiée dans Nature le 23 juillet 2025 dévoile une piste thérapeutique révolutionnaire pour la schizophrénie : les nanocorps, issus des anticorps des lamas, ont démontré leur capacité à corriger les déficits cognitifs de modèles animaux.
Ces nanocorps, d’une taille dix fois plus petite que les anticorps classiques, réussissent à traverser la barrière hémato‑encéphalique. Injectés par voie périphérique (intraveineuse ou intramusculaire), ils ciblent précisément un récepteur du glutamate impliqué dans le fonctionnement neuronal. Dès la première injection, les fonctions cognitives des rongeurs s’améliorent notablement, avec un effet prolongé au-delà d’une semaine.
Biodégradables, efficaces et à effets secondaires limités, ces molécules représentent une avancée majeure par rapport aux traitements actuels, souvent peu actifs sur les troubles cognitifs liés à la schizophrénie. Trois brevets ont déjà été déposés, et la prochaine étape consiste à valider ces résultats chez l’humain.