Je reçois ce lundi un courrier de ma commune indiquant que les souffleurs à feuilles feraient l’objet de restriction d’utilisation. Un détail me direz-vous ! Oui, si l’on considère l’ampleur des défis qui nous assaillent… et pourtant je profite pour saluer non seulement une contribution pragmatique à la réduction des émissions sonores et à l’utilisation respectueuse d’énergie, mais surtout un appel au bon sens. N’avez-vous pas été effarés de voir avec quelle constance on déplace des tas de feuilles de mètre en mètre sans les ramasser, laissant ces andains éphémères se reconfigurer au gré du vent, pire se re-disperser pour nous rappeler la beauté des feuilles d’automne, tout cela alors qu’un outil fort peu technologique appelé « râteau » a fait l’objet de siècles d’amélioration offrant un service parfait. Devrions-nous avoir peur de plier l’échine pour une tâche si légère, sacrifiant son temps et son environnement au délire du tout technologique ? Bien sûr que non ! La technologie nous apporte tant de bienfait et de soulagement réels qu’elle ne mérite pas de devenir complice de notre paresse et de notre inefficience. Partons ensemble à la chasse à ces mauvaises solutions pour notre bien et de celui de notre planète.

Tellement bien formulé !
Et n’ayons pas peur d’affronter les opportunités offertes par la réorientation résultante du business des souffleurs à feuilles !
On fait rarement des progrès sans quelques sacrifices…