La leucémie myéloïde chronique apparaît lorsqu’un gène mute et provoque l’hyperactivité d’une enzyme, elle-même entraînant le développement rapide des cellules souches hématopoïétiques de la moelle osseuse en cellules anormales. Cette enzyme, de type ABL, appartient à la famille des kinases, qui servent de boutons « allumé » ou « éteint » à de nombreuses fonctions cellulaires. En cas de leucémie myéloïde chronique, la kinase ABL hyperactive est ciblée par les médicaments qui se lient à une partie spécifique de celle-ci. Ils la bloquent, avec pour objectif de tuer les cellules cancéreuses qui croissent rapidement. Ces traitements sont souvent limités par le fait que les cellules malades s’adaptent pour résister aux médicaments. Des chercheurs de l’EPFL ont identifié une autre partie de la kinase ABL sur laquelle agir avec un risque de résistance moindre. Leur travail est publié dans Nature Communications.
