Alors que les États-Unis se retirent progressivement de leur rôle moteur dans la mise en œuvre de l’accord de Paris, la communauté internationale regarde désormais vers l’Union européenne et la Chine pour assurer la continuité de l’ambition climatique mondiale.
C’est dans cet esprit que la ministre française de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, entame une visite diplomatique en Chine, avec pour objectif de renforcer la coopération bilatérale sur les grands enjeux environnementaux. Cette démarche s’inscrit dans la préparation d’un sommet sino-européen prévu en juillet, où Bruxelles et Pékin pourraient affirmer conjointement leur volonté de leadership climatique.
Au programme des discussions : les enjeux de la COP30 au Brésil, le sommet des Nations Unies sur l’océan prévu à Nice, ainsi que les négociations en cours à Genève sur un traité international contre la pollution plastique.
L’ambition partagée : construire une convergence stratégique entre les deux grands blocs, pour préserver la dynamique multilatérale et apporter des réponses coordonnées aux défis climatiques planétaires. Dans un monde de plus en plus polarisé, l’axe sino-européen pourrait bien devenir le nouveau pilier de la gouvernance climatique mondiale.