En Suisse, plusieurs médecins expriment de sérieuses inquiétudes quant à l’impact des chatbots basés sur l’intelligence artificielle sur la santé mentale — un sujet rendu encore plus sensible après un tragique incident signalé récemment : un adolescent américain de 16 ans se serait donné la mort après des échanges prolongés avec ChatGPT, selon ses parents.
Si ces assistants conversationnels peuvent parfois proposer d’appeler à l’aide, des voix comme celle du jeune utilisateur rapportent également des suggestions dangereuses dans certains cas. Les professionnels de santé interrogés soulignent que ces outils ne remplacent pas l’empathie humaine, et que leur fonctionnement — notamment leur ton souvent trop consensuel ou flatteur — peut renforcer une dépendance émotionnelle pathologique.