Les médicaments anti-obésité, en particulier les analogues du GLP-1, suscitent un intérêt croissant pour leurs effets métaboliques, mais leur efficacité dans la maladie d’Alzheimer apparaît plus limitée que ce que certains espéraient. Les données disponibles ne permettent pas aujourd’hui de confirmer un bénéfice clair dans les troubles cognitifs, et les spécialistes rappellent que la prudence reste nécessaire avant d’envisager une utilisation thérapeutique dans ce domaine.
En revanche, ces molécules ouvrent la voie à de nombreuses autres applications médicales. Elles sont déjà bien établies dans le diabète de type 2 et montrent des résultats encourageants dans la prévention cardiovasculaire, la prise en charge de certaines atteintes rénales ou encore l’exploration de traitements possibles contre différentes formes de dépendance. Leur potentiel dépasse donc le cadre de la perte de poids, avec un éventail d’indications en cours d’étude.
En somme, même si la piste Alzheimer ne tient pas toutes ses promesses, ces médicaments restent au centre d’un important mouvement de recherche et d’innovation, avec des perspectives thérapeutiques variées et en expansion.


