Il y a un an à peine, personne ou presque parmi les grands noms de l’horlogerie ne croyait à la montre connectée. Mais alors que l’Apple Watch vient d’être présentée officiellement, la riposte s’organise. Il faut dire que l’industrie suisse a des atouts à faire valoir dans ce combat de géants qui s’annonce.
C’est désormais une certitude: la montre connectée «Swiss Made» arrive. Reste à savoir quand précisément. Les premiers modèles, comme ceux du groupe Festina Suisse, devraient d’ores et déjà faire leur apparition sur les stands de Baselworld, le plus grand salon horloger du monde, qui ouvre ses portes le 19 mars à Bâle.
Longtemps réticent à se lancer dans cette aventure, Nick Hayek, patron de Swatch Group, le numéro un mondial de l’horlogerie, a annoncé au mois de février qu’il allait sortir une smartwatch dans les trois mois qui viennent.
D’autres horlogers suisses sont également sur les rangs, à l’instar de Tag Heuer, qui prévoit de lancer sa montre connectée à Internet d’ici la fin de l’année. Jean-Claude Biver, son patron ad intérim, a lui aussi changé de discours. «Je reste convaincu que la montre mécanique suisse à plus de 1000 francs n’a aucun souci à se faire. En revanche, dans la gamme de prix inférieure, les montres connectées sont une vraie concurrence pour l’horlogerie suisse», dit-il.