Avec l’arrivée du Human Brain Project, en novembre, et le renforcement des groupes actuels, les effectifs au Campus Biotech passeront à 600 collaborateurs. D’ici à deux ou trois ans, le site devrait réunir entre 900 et 1000 individus, soit un peu moins que les quelque 1250 du temps de Merck Serono.
Selon le directeur de la fondation Campus Biotech, Benoit Dubuis, la croissance du site est d’abord exogène, avec notamment l’arrivée des entités rattachées à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (Centre de neuroprothèses et Human Brain Project), de l’Université de Genève (Centre interfacultaire en sciences affectives et laboratoire de neurosciences qui comptent y dispenser leurs cours à des classes de 80 étudiants), du Centre Wyss pour la bio-et neuro-ingénierie et des Hôpitaux universitaires de Genève qui installeront des lits dans le périmètre, notamment pour ses recherches sur le sommeil.
Dans un second temps, les effectifs totaux sont appelés à s’étoffer grâce à une croissance endogène, dont l’ampleur sera dictée par le développement des travaux de recherche. L’objectif du dispositif est de partir de l’innovation scientifique interdisciplinaire, en s’appuyant sur les deux axes que sont la bio et la neuro-ingénierie, pour en convertir les résultats dans l’économie réelle.
Afin d’aider à réaliser ce transfert, le campus s’est entouré d’institutions actives dans ses domaines cibles. La Foundation for Innovative New Diagnostics (FIND) et le GAVI (anciennement l’Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation), dont le bailleur de fonds principal est la Fondation Bill & Melinda Gates, ainsi que la Fondation Aga Khan et la Fédération internationale de l’industrie du médicament (IFPMA), occupent depuis peu les quatre premiers étages du bâtiment administratif central (B2) de Sécheron.
Comme le souligne Benoit Dubuis, il ne s’agit pas d’une simple juxtaposition d’acteurs, il y a bien une logique scientifique translationnelle à cet assemblage dont le dispositif se veut ouvert vers l’extérieur et fertile en échanges internes.
Source: Le Temps 15.10.2014