Une étude publiée en septembre 2025 dans Brain & Behavior s’est intéressée aux différences neurophysiologiques entre bons lecteurs et lecteurs en difficulté à l’aide d’électroencéphalogrammes (EEG).
Les chercheurs ont enregistré l’activité cérébrale de 18 participants, répartis selon leurs compétences en lecture. Ils ont analysé en particulier les bandes de fréquence alpha (8–12 Hz) et bêta (13–30 Hz), cruciales pour le langage et le traitement cognitif. Les bons lecteurs ont montré une puissance bêta accrue dans les régions frontaleset unemeilleure synchronisation neuronale dans les réseaux fronto‑centro‑pariétaux comparativement aux lecteurs plus faibles.
Par ailleurs, l’activité alpha était liée de façon plus complexe à l’âge, aux compétences verbales et à la fluidité de lecture. Ces résultats suggèrent que la lecture habile repose non seulement sur des zones cérébrales spécifiques, mais surtout sur des réseaux distribués et efficaces de communication neuronale.
Bien que l’échantillon soit restreint et qu’une étude longitudinale soit nécessaire, cette recherche ouvre la voie à une meilleure compréhension des difficultés de lecture et à de nouveaux angles pour leur accompagnement.


