La pratique du vélo s’avère particulièrement efficace pour atténuer certains symptômes moteurs de la maladie de Parkinson. L’un des cas les plus frappants rapportés montre un patient présentant des épisodes de “freezing” — blocages soudains de la marche — qui disparaissent complètement lorsqu’il pédale.
Des études médicales confirment qu’une activité cycliste régulière peut réduire jusqu’à 35 % les manifestations motrices de Parkinson, en améliorant la motricité, l’équilibre et la fluidité des gestes. Le vélo stimule le système nerveux d’une façon unique, engageant coordination et rythme sans dépendre des circuits moteurs classiques fortement atteints par la maladie.
Cette approche non médicamenteuse complète les traitements traditionnels (comme la lévodopa) et offre une stratégie accessible pour les patients. Toutefois, la pratique doit être adaptée aux capacités individuelles — un encadrement médical et physiothérapeutique reste essentiel pour en maximiser les bénéfices et limiter les risques.