Selon une étude parue dans Nature Medicine, l’effet protecteur du régime méditerranéen contre la démence varie selon le patrimoine génétique, notamment en fonction du gène APOE4, fortement associé à la maladie d’Alzheimer.
Sur plus de 5 000 participants suivis pendant 34 ans, les chercheurs ont montré que ce régime était particulièrement bénéfique pour les personnes porteuses de deux copies du gène APOE4, avec un meilleur maintien des capacités cognitives. Des biomarqueurs sanguins spécifiques, comme certains lipides et caroténoïdes, ont aussi été identifiés comme médiateurs de cet effet.
Ces résultats suggèrent que la prévention nutritionnelle des maladies neurodégénératives pourrait être optimisée par une approche personnalisée tenant compte du profil génétique.
https://www.nature.com/articles/s41591-025-03891-5#Sec9
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