Des chercheurs ont réussi à forcer des cellules humaines à entamer une division inhabituelle, appelée « mitoméiose », sans passer par la réplication de l’ADN. En transférant le noyau d’une cellule dans un ovocyte humain, ils ont déclenché une division réductrice partielle, supprimant aléatoirement une partie des chromosomes.
Grâce à une activation chimique contrôlée, une partie du matériel génétique est expulsée dans un corps polaire, l’autre reste dans le noyau principal. Résultat : une cellule avec un jeu chromosomique réduit, potentiellement réutilisable pour créer un embryon.
Même si les embryons obtenus n’ont formé des blastocystes que dans 8,8 % des cas, cette approche expérimentale pose les bases d’une future génération de gamètes à partir de cellules somatiques — un espoir à long terme pour la reproduction assistée.