La microchirurgie pourrait compléter les traitements actuels de la maladie d’Alzheimer. Cette approche viserait à agir directement sur les vaisseaux lymphatiques du cerveau, afin de faciliter l’élimination des déchets cérébraux — tels que les protéines amyloïdes — souvent impliqués dans la progression de la maladie.
L’idée repose sur une hypothèse anatomique : certaines altérations structurelles des canaux liquidiens du cerveau pourraient freiner le drainage des toxines. En intervenant chirurgicalement sur ces voies, les spécialistes estiment pouvoir restaurer le flux naturel et ralentir ainsi le dépôt pathologique dans le tissu neuronal.
Même si cette piste reste exploratoire et suscite des interrogations quant à sa faisabilité et à son effet à long terme, elle témoigne de l’élargissement des stratégies possibles contre Alzheimer — au-delà des seules molécules médicamenteuses.