Pour la première fois, une équipe chinoise a greffé avec succès un poumon de porc génétiquement modifié sur un patient en état de mort cérébrale. L’organe a fonctionné pendant neuf jours, sans rejet immédiat ni infection grave, démontrant la faisabilité technique d’une telle xénogreffe.
Le donneur porcin avait subi six modifications génétiques pour limiter les réactions immunitaires. Malgré un œdème et des lésions observés dans les jours suivants, l’état du poumon s’est partiellement stabilisé.
Cette avancée marque un tournant dans la lutte contre la pénurie d’organes, même si des améliorations restent nécessaires avant d’envisager des greffes sur des patients vivants.