Au Japon, une étape majeure a été franchie dans la lutte contre la maladie de Parkinson : Sumitomo Pharma a récemment déposé une demande d’autorisation pour un traitement à base de cellules souches iPS, issues de cellules adultes reprogrammées, adaptées pour remplacer les neurones producteurs de dopamine détruits par la maladie. Ce protocole, conduit à l’hôpital universitaire de Kyoto, a révélé qu’il est non seulement sûr — sans effets indésirables graves sur deux ans — mais qu’il améliore significativement les symptômes moteurs chez certains patients.
Qu’est-ce que cela signifie concrètement pour la longévité ? En ralentissant voire en inversant les dégâts causés aux réseaux dopaminergiques, cette thérapie permettrait aux patients de conserver plus longtemps leur mobilité, leur indépendance et leur qualité de vie — des éléments cruciaux pour vivre mieux et plus longtemps. Les gains moteurs observés (notamment une réduction des tremblements et une amélioration globale de la fonction motrice) représentent une chance réelle de retarder les complications secondaires liées à la sédentarité et au déclin fonctionnel.
Des résultats encourageants : ils ouvrent une voie vers des traitements capables de prolonger la durée de vie active des patients atteints de Parkinson, en s’attaquant non seulement aux symptômes, mais à la dégénérescence elle-même. Des essais complémentaires, notamment aux États-Unis, sont déjà en cours pour confirmer ces promesses et viser une homologation à plus grande échelle.