L’Italie fait face à une recrudescence préoccupante de cas de fièvre du Nil occidental : depuis le début de 2025, déclenchant une vigilance accrue de la part des autorités suisses particulièrement dans le canton du Tessin.
Plusieurs facteurs environnementaux expliquent cette propagation agressive du virus en Italie : températures élevées, changement climatique, et utilisation des terres agricoles favorisent la prolifération du principal vecteur du virus, le moustique Culex pipiens.
La situation en Suisse reste, pour l’instant, sous contrôle : aucun cas humain n’a été signalé en 2025. Selon le médecin cantonal du Tessin, Giorgio Merlani, le risque de transmission locale demeure très faible, malgré la présence sporadique de moustiques potentiellement infectés.